Les sorciers et les sorcières sont les héritiers du savoir des Anciens, autrefois cantonnés aux Académies des Haut-elfes, ils sont aujourd’hui plus répandues qu’ils ne le voudraient eux-mêmes.
Puissants manipulateurs de la magie éthérée, ils s’estiment être supérieurs aux magiciennes et magiciens de par leur maîtrise d’un pouvoir approchant de l’Ether.
Souvent arrogants, ces arcanistes sont d’une rare intransigeance envers eux-même autant qu’envers les autres. Ils considèrent leurs pouvoirs comme un héritage millénaire et en sont très fiers. Malgré leur sale caractère, ils chassent le Mal avec une ardeur peu commune.
Les sorciers et les sorcières sont en effet entraînés à la traque des pratiquants de magies noires ou occultes. Ils débusquent le Mal sous toutes ses formes et l’anéantissent sans poser de questions. Leurs méthodes, parfois discutables, sont contrebalancés par des résultats flamboyants.
La Guilde des Mages tente de réguler les agissements des sorciers depuis sa récente création, mais pour l’heure, elle n’y parvient guère. Ces esprits libres ayant hélas hérités de l’arrogance des haut-elfes, ils se considèrent au-dessus de la majorité des lois magiques.
Le Conseil des Six est parvenu à apaiser les tensions à bien des reprises entre mages et sorciers en nommant l’un d’eux à l’un de ses prestigieux sièges. Cette marque de reconnaissance à, au cours de l’histoire des Mortels, désamorçé grand nombre de conflits qui auraient pu très mal se finir.
Souvent solitaires et ne répondant qu’à eux-même, les sorcières et les sorciers n’ont aucune pitié pour les manifestations du Mal. Ils cherchent à le détruire pour apporter la paix aux populations même s’ils doivent braver des lois, ou des Ecclesia Majoris.
Leur volonté de mener à bien leur mission est telle qu’on les croit souvent inflexibles. Leur arrivée au sein d’une ville ou d’un village est à la fois vecteur d’espoir et de colère.
Un sorcier n’a théoriquement aucun supérieur en dehors de celles et ceux qu’il considère lui-même comme tel.