L’origine des sorceleurs et des sorceleuses est mal connue du grand public, et pour cause, ils sont les garants d’une stabilité peu connue. Agents exécutant des Tours des mages, et par extension, de la Guilde des Mages, ces âmes libres enrôlées très jeunes sont formées pour devenir des tueurs de mages.
Affublés d’une maîtrise suffisante de la magie pour devenir une menace pour leurs cibles, et surentraînés aux arts du combat, les sorceleuses et sorceleurs sont réputés pour la rapidité d’exécution de leurs missions.
Avec un sens inné du renseignement, et une connaissance experte des arts magiques, ils n’ont aucun mal à traquer leurs cibles et à les abattre quand le besoin se fait sentir. Ils sont les agents dormants du Conseil des Six, se mêlant aux populations pour surveiller les utilisateurs de la magie.
Craints par les Ecclesia Majoris comme par les Sorciers, ils agissent tels des régulateurs de l’usage de la magie. Techniquement soumis aux ordres de la Guilde des Mages, la fin de la Guerre Éonique leur a offert une certaine indépendance.
Certains ont ainsi rejoint la Guilde des Aventuriers, pensant que celle-ci les mènerait à châtier davantage de mauvais utilisateurs de la magie.
D’ordinaire froids et calculateurs, les sorceleuses et sorceleurs n’ont aucune inimitié de principe. Ils peuvent se montrer délicats, voir amicaux, s’ils se sentent dans un environnement propice.
Malgré leur liberté naissante, les sorceleurs restent liés aux Mages qui les ont formé et font passer la volonté du Conseil des Six devant tout autre chose. Ils pensent que ces tenants du Savoir magiques sont l’autorités suprême d’Anathem, ou presque.
On prétend que, récemment, une nouvelle organisation a rassemblé nombres de Sorceleuses et Sorceleurs dans le but de traquer les derniers mages maléfiques ainsi que leurs serviteurs. Cette confrérie, nommée la Sylphe, n’est pour l’heure qu’une folle rumeur aux yeux des populations.