Héritiers directs des Anciens, les premiers elfes, les haut-elfes sont nés du grand schisme qui frappa leur peuple à l’aube de la IIe Ère du monde. La majorité d’entre eux se considèrent comme la véritable incarnation de leur espèce et se comportent toujours comme les souverains légitimes de la Mortalité. Ils ont en horreur les autres souches de l’elfité et particulièrement les demi-elfes.
Les haut-elfes sont les mortels les plus anciens encore en activité sur Anathem, les puissants Drakonyars ayant presque totalement disparus. A l’avant-garde de la compréhension magique et possédant des connaissances aiguës dans de très nombreux domaines, ces êtres exceptionnels jouissent de plusieurs dons héréditaires. Chacun d’eux possède un don naturel pour manipuler l’ether et leur espérance de vie est estimée à environ un millénaire.
Leurs cités sont les plus grandioses, les plus avancées et les mieux défendues du monde quand bien même leur nombre est plus que symbolique. Reclus entre eux la majeure partie du temps, ils ont rejeté les concepts de religion et sont gouvernés par des systèmes magocratiques basés sur une ascension sociale stricte par la connaissance ou le talent.
Leur apparente décontraction et l’avancement de leur civilisation cachent néanmoins de bien sombres vérités. Les haut-elfes, par un phénomène magique mal compris, subissent aujourd’hui le même sort que leurs anciens ennemis draconiques. A mesure que leur espérance de vie s’allonge, de moins en moins d’enfants naissent en leur cité si bien que leur population est sur le déclin.
Leurs armées, puissantes et entraînées, ne sont plus l’égales de ce qu’elles étaient autrefois et l’aveuglement d’une large partie des haut-elfe les fait s’estimer plus forts qu’ils ne le sont réellement. Ceux des leurs ayant acceptés cet état de fait cherchent aujourd’hui un remède à leur état ou, à défaut, tentent d’accumuler le plus de connaissances possibles afin de pouvoir les transmettre au monde.