Église de la Lumière

L’Église de la Lumière fait partie des Ecclesia Majoris. Elle dédie son existence à la pratique du culte de la Lumière, l’une des deux forces élémentaires célestes incarnée sur le monde d’Anathem. Elle est particulièrement répandue dans les royaumes humains et affiliés.

Répandue dans les campagnes reculées et dans les très grandes cités, l’Église de la Lumière prône une vision de la Justice basée sur la paix entre tous et sur l’intransigeance d’une vie menée avec clarté. Son interventionnisme est peu salué mais ses résultats incontestables ainsi que ses contacts dans la bonne société lui donne des passe-droits évidents.

Fondation

Les traces les plus anciennes d’un culte pouvant être assimilés à cette église sont datés au début de la IIIe Ère lors de la grande expansion de l’Humanité. C’est au 2ème siècle qu’un homme du nom de Tharic Stornath commença à prêcher les préceptes de la Lumière dans les villages humains pullulant sur le continent d’Ifhanor.

Dans une ambiance païenne encore marquée de rites tribaux et à peine évangélisé par les Églises des quatre éléments, plutôt concentrée sur le continent de Daefora, le culte de la Lumière s’étendit rapidement. Ses préceptes simples, son intransigeance, ses codes moraux et sa propension à mêler le code religieux avec un code de justice permirent ainsi d’amener la paix auprès des peuplades humaines.

C’est en l’An 304-III, dans la cité d’Arenvald, que fut érigée la première cathédrale de la Lumière et que cet ordre devint une Église à part entière, ses prédicateurs s’éparpillant aux quatre coins du monde.

Décédé peu avant de voir son rêve se réaliser, Tharic Stornath obtint le titre de Grand Archevêque Tharic I, à titre posthume.

Guerre Éonique

Comme la plupart des Églises, le culte de la Lumière ne prit pas vraiment part aux combats contre les Immortels et soutint à plusieurs reprises des résolutions de paix au début du conflit. Ses prêtres et fidèles tentant de maintenir le calme dans les populations inquiètes.

A mesure que le conflit progressait, l’Église profita de ses multiples relations avec la haute noblesse ainsi que de sa trésorerie relativement importante pour se doter d’une force armée. Cette mesure, dite préventive, fut un stratagème habile car aucun des chevaliers lumineux ne fut jamais envoyé sur le front.

C’est au coeur du 8ème siècle de cette Ère que l’Église fit découvrir au monde l’existences des curieux Xeshas et intégra une bonne partie de leurs guerriers à sa doctrine ainsi qu’à son armée. Leur archipel, Zhon, devint une terre de Lumière et le culte aida les tribus barbares à s’unir pour former leur propre cité : Amunaptra.

Quand la Guerre Éonique s’acheva et que les Douze apparurent, l’Église vit d’un mauvais oeil leur intervention. Toutefois, leur disparition rapide balaya ses doutes quant à une éventuelle prise de pouvoir de leur part.

Depuis la fin de la Guerre

L’armée préventive de l’Église de la Lumière ne fut jamais démantelée, contrairement aux promesses qui avaient été formulée par le Grand Archevêque Benethor II.

Le culte mit en place une solide propagande gonflant leur rôle dans la protection des populations et dans leur implication au coeur du conflit. Il s’attribua des victoires qui n’étaient pas sienne et parvint même à obtenir la pleine garde de la cité d’Arenvald qui devint une cité-temple entièrement dédiée à la Lumière.

Les Églises élémentaires (Feu, Terre, Eau, Vent) furent la cible de nombreuses critiques et d’une campagne de désinformation à peine voilée, leurs liens avec les élémentaires ayant contribués à ravager le monde étant laissée volontairement troubles. Peu d’Immortels étaient, en effet, associés à la Lumière ce qui donna un argument solide aux prêcheurs du culte qui qualifièrent alors leur église de « véritable religion ».

Quant à l’Église de l’Ombre, son ascension progressive fut brusquement stoppée par la lourde main des Chevaliers associant celle-ci à une corruption déguisée.

A l’aube de la IVe Ère du monde, l’Église de la Lumière est sans aucun doute le culte religieux le plus puissant d’Anathem. Son influence tentaculaire s’étend avec rapidité et les populations meurtries par la Guerre Éonique voit en ce culte d’apparence bienfaisant une solution à leurs tourments.