Église du Feu

L’Église du Feu fait partie des Ecclesia Majoris. Ses fidèles vouent un culte au Feu en tant qu’incarnation de puissance destructrice mais aussi source de vie ainsi que de renouveau. Elle fait partie des religions élémentaires « concrètes » avec la Terre, le Vent et l’Eau.

Le culte du Feu est présent chez l’ensemble des peuples Mortels mais leurs approchent vis-à-vis de celui-ci divergent fortement. Certains en embrassent les idéaux de renaissance quand d’autres consacrent leurs temples comme des odes à la puissance.

Fondation

Le culte du Feu est la plus ancienne de toutes les églises modernes étant donné que l’on date les premiers balbutiements de son existence lors du dernier millénaire de l’Âge des Dragons. C’est à cette époque que les Anciens elfes, opprimés par les Drakonyars, cherchèrent activement des moyens concrets d’échapper aux griffes des tyrans vieillissant.

A cette époque Valathar Noe’andas Arethil – destiné à devenir le 1er roi des Elfes – rechercha le pouvoir et la mise en place d’une armée qui lui permettrait de mener une révolution. Malheureusement, son peuple majoritairement esclave, n’était pas en mesure d’apprendre convenablement la magie et sans elle, ses projets ne deviendraient jamais réalité.

Son ami et compagnon le plus fidèle, Faelindrel Eryndëlan, tenta de trouver une solution à travers la Foi. Il était en effet convaincu que la magie constitutive d’Anathem pourrait se révéler être un vecteur puissant et serait en mesure de s’incarner en tant qu’élément conscient si la ferveur des elfes étaient suffisantes.

C’est ainsi que Faelindrel entra en contact avec des Élémentaires et leur exposa son projet. Ces derniers deviendraient l’objet de cultes divers, révérant leurs natures profondes, se gorgeant ainsi de la ferveur des fidèles. En échange, ils inspireraient les pensées des mortels et leur prêteraient une partie de leurs pouvoirs – même aux non-sensibles à l’ether – à travers la Foi.

A cette époque, seuls les tumultueux élémentaires de feu acceptèrent et c’est ainsi que le premier de tous les cultes vit le jour.

Expansion et existence

A l’aube de la Ie Ère du monde, le culte du feu se structura en une église à part entière lorsque les elfes prirent le contrôle d’Anathem. Comme promis, les élémentaires furent révérés et la nature ardente du Feu fut d’une grande aide dans la construction primitive de l’empire elfique.

Les années passant, néanmoins, les comportements tumultueux des elfes se dissipèrent et de véritable religion guerrière l’Église du Feu devint une forme de croyance comme les autres, souvent dispensée dans les cercles guerriers.

Au fil des années, l’Église du Feu fut rejointe par les églises de la Terre, de l’Eau et du Vent. A elles quatre, elles formèrent les Ecclesia Elementis et se rependirent au-delà du peuple elfique.

La Guerre Éonique

L’apogée de l’Église du Feu et de ses consœurs s’étendit jusqu’à la IIIe Ère.

Comme les autres fois Elementis, ce culte fut durement frappé par le déchainement de violence entre Mortels et Immortels au cours de la Guerre Éonique. Malheureusement pour les adeptes des flammes, ces derniers souffrirent plus que les autres.

Car alors que leurs fidèles exhortaient les Mortels à la guerre, les dirigeants de l’Église virent dans le conflit à venir un moyen évident de s’accaparer les pouvoirs de leurs maîtres élémentaires. Nombre des membres du clergé du Feu se retournèrent contre les entités qu’ils avaient juré de vénérer, et de protéger. Ces tentatives – largement infructueuses – conduisirent ces immortels enragés à se déchainer sur les provinces de l’Église du Feu plus que sur n’importe quels autres.

A la fin de la Guerre, l’Église du Feu n’était plus que l’ombre d’elle-même.

Après la Guerre Éonique

A l’aube de la IVe Ère, l’Église du Feu n’est aujourd’hui plus qu’une vaste coquille sans vie. Son haut clergé a été totalement détruit et il ne reste de sa hiérarchie ecclésiastique que quelques grandes cathédrales ou domaines cléricaux à peine autonome.

La majorité des armées du monde ont rejeté l’influence des cultistes du Feu pour se tourner davantage vers les Mages ou l’Église de la Lumière dont le rayonnement guerrier surpasse aujourd’hui celui de la religion des flammes.

Certains murmurent que d’ici quelques siècles, l’Église du Feu pourrait ironiquement être la première des Ecclesia Majoris à disparaître.