Là où la bonté et les pouvoirs des prêtres ne suffisent pas à éradiquer une menace, ou purger des hérétiques, les Ecclesia Majoris envoient leur bras armée : les paladines et les paladins.
Hybridation parfaite d’un Guerrier et d’un Prêtre, ces véritables parangons ecclésiastique sont des combattants hors pairs dont les pouvoirs magiques sont craints.
Il est aisé de penser que ces champions religieux ne sont que des exécutants stupides mais ce serait faire déshonneur à leur formation. Les paladins sont entraînés à l’art du combat, à la prière, aux dogmes de leur Église et reçoivent un solide enseignement théorique sur divers sujets touchant à Anathem.
On pense à tord que les paladins et les paladines ont pour seul rôle de protéger leur Clergé. Depuis la fin de la Guerre Éonique, ils ont été largement déployés pour faire face à l’augmentation des crimes dans les contrées d’Anathem.
Ils font régner l’ordre et parfois la terreur, quand cela s’avère nécessaire, dans les populations récalcitrantes. Les paladins évitent de se croiser entre membres d’Ecclesia différentes, de crainte qu’un discours passionné sur leurs fois ne conduisent à des gestes malheureux.
Si certains fanatiques – nommés Inquisiteurs – font vivre un calvaire aux peuples sous leur responsabilité, d’autres préfèrent arpenter le monde pour dispenser la bonne parole au travers d’actes de bonté.
Comme les prêtresses et les prêtres, les paladins rejoignent la Guilde des Aventuriers pour faire profiter de leurs compétences aux plus démunis sans être dans une démarche évangélique. Jusqu’ici, nul Aventurier n’a eu à ce plaindre de leur comportement.
Vecteur d’espoir comme de terreur, les paladines et les paladins prennent leur rôle à coeur et sont conscients du rôle qui est le leur dans un monde troublé.
Alors que les rumeurs sont légions sur une futur guerre de religion entre les Ecclesia Majoris, les paladins se tiennent à l’écart des sphères de pouvoir et tenter d’apporter la paix là où ils en sont capables.